Entre Midi et Deux - 16-01-09

Végétal

Forêt       
    Chêne, hêtre, bouleau, saule :    pleurer

    Châtaignier, marronnier, orme :    compagnons


    Bois, forêt, bosquet, cépée    assemblée

    Parquet, poutre, planche, plinthe :    bâti

    Tronc, tige, branche, feuille :    souffler


    Racine, radicelle, radis :    radier

    Bois, bûche, bûchette, petit bois :    brûler

    Pin, pomme, pomme de pin :    pompier


Fruit       
    Pommier, poirier, noisetier :    nourrir


    Mûrier, ronce, pêcher, groseillier :    gourmet

    Groseille blanche, groseille rouge :    gourmand

    Groseille à maquereau :    gourmandise


Fin       
    Sapin ou chêne, chêne ou sapin :    cercueil


Tony H.



La marche


On marche à pas serrés. On lève le pied. On allonge le pas, entraîné par la pente. On s’arrête au feu rouge. On faufile le zèbre protecteur. On s’arrête sur la rive. On s’arrête sur la rive. On attend. On petonne coup ci coup ça sur place. On reprend posément la marche. On bat du cœur en battant la semelle. On cadence. On fiche tantôt l’une tantôt l’autre ses chaussures dans le sol. On tape le macadam, corps entier disloqué. On trébuche contre une plaque d’égout. On projette son pied. On tangue sur son pied. On redresse à pointes crépitées. On stoppe la marche. On tasse à parts égales son corps sur ses pieds. On reprend posément la marche. On continue posément la marche. On marche à tête relevée. On contourne la pendule du carrefour. On suspend ses pas aux secousses des secondes. Quelques centaines de pas et l’heure sera.

Jambes fléchies, corps dressé, on grimpe à petits pas. On force ses mollets. On garde l’allure : on marche à pas comptés. La côte avalée on débride son corps. On froisse le gravier, oublieux de ses pieds. On chaloupe vaguement. On s’abandonne en marchant. On va son train. On avise le banc de l’abri bus. On s’y dé-marche. On y épuise le temps, jambes ballantes.


Muriel V.

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